En 2022, l’Armée des Romantiques, emmenée par le pianiste Rémy Cardinale, obtient le soutien de la DRAC PACA et sollicite Prodig’Art sur des missions d’administration générale et de réflexion stratégique au développement, et depuis 2025 sur l’organisation du festival « Les Passions Marseillaises ».
C’est sous la bannière de l’Armée des Romantiques que se sont rassemblés des compagnons fidèles tels que la soprano Magali Léger, le baryton Alain Buet, le violoncelliste Emmanuel Balssa, le pianiste Rémy Cardinale, les violonistes Shunske Sato, Girolamo Bottiglieri, Raya Raytcheva, l’altiste Caroline Cohen-Adad, le clarinettiste Lorenzo Coppola… Cette Armée bien singulière a pour ambition de réinterpréter les chefs d’œuvres de la musique de chambre du XIXe siècle sur instruments historiques, en repositionnant cette musique novatrice dans le contexte intellectuel et artistique de l’époque.
L’ensemble musical marseillais L’Armée des Romantiques propose un festival tourné vers le patrimoine marseillais et son siècle romantique glorieux. Au cours de ses trois concerts L’Armée des Romantiques évoquera la passion marseillaise pour la musique de Beethoven au XIXe siècle sous la forme d’un spectacle musical au Théâtre de l’oeuvre, la passion marseillaise pour le chant lyrique lors d’un hommage à la cantatrice marseillaise Régine Crespin avec un concert de mélodies françaises au Palais Carli, et la passion marseillaise pour les pianos Boisselot, avec un concert-conférence au Musée d’histoire qui fera entendre les sonorités oubliées de cette immense manufacture de pianos marseillaise du milieu du XIXe siècle.
Non madame Georges Sand, Marseille n’a jamais été cette « ville de marchands et d’épiciers qui est étrangère aux choses de l’esprit ». Bien au contraire, « À Marseille le goût de la musique est répandu parmi toutes les classes et toutes la pratiquent avec la même ardeur » le rappelle M. Porte dans son article de l’« état de la Musique à Marseille » en 1840, ce qui semble confirmer la lettre de Berlioz en 1848 : « Il faut que vous sachiez, mon cher M…, que Marseille est la première ville de France qui comprit les grandes œuvres de Beethoven. Elle précéda Paris de cinq ans sous ce rapport ; on jouait et on admirait déjà les derniers quatuors de Beethoven à Marseille, quand nous en étions encore à Paris à traiter de fou le sublime auteur de ces compositions extraordinaires. »
Pour recevoir nos informations, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter :